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Dimanche de Pâques

Alléluia ! Christ est ressuscité !

C’est avec une retenue imposée par les circonstances actuelles que nous sommes invités à célébrer la joie de Pâques. Pourtant hier comme aujourd’hui, c’est pour les croyants, l’événement qui change le monde. Christ est ressuscité : la mort est vaincue pour toujours. Tellement improbable. Si la naissance de Jésus avait déjà été exceptionnelle de sobriété et d’inattendu, sa mort et sa résurrection le sont encore plus. Sans sa résurrection, notre foi serait vaine, elle n’a pas de raison d’être.

Notre foi qui s’appuie, non pas sur des preuves, mais sur le témoignage des femmes, des disciples et de tous ceux et celles qui ont vécu avec lui une rencontre réelle, une rencontre des cœurs qui rejoignent le cœur de Jésus.

Que découvrons-nous dans cette Bonne Nouvelle du jour de Pâques ?

Tout d’abord un constat, la pierre a été enlevée du tombeau de Jésus. C’est un choc pour les femmes qui étaient venues rendre hommage et embaumer le corps, ce corps de Jésus qui n’est plus là. C’est alors au tour de Simon-Pierre et du disciple que Jésus aimait d’aller jusqu’à la tombe pour constater.

Ensuite, nous avons la foi, ils ne voient rien, mais ils croient ! Ils croient tout ce que Jésus a raconté aux Apôtres. Tout ce qu’ils ont vécu avec Jésus prend du sens à la lumière de la résurrection. Tout ce que Jésus a dit et a fait est donc vrai, d’une vérité qui dépasse notre monde.

Sœurs et frères, que nos vies bouleversées dans leur fonctionnement puissent prendre un sens nouveau à la lumière du Ressuscité. Dans la foi nous ne voyons pas Jésus, mais nous croyons qu’il est vivant.

Fêter Pâques, c’est redire notre foi. C’est reconnaître la vérité de la vie de Jésus, sa passion, sa mort et sa résurrection. Rempli de sa lumière soyons pour tous ceux avec qui nous sommes en contact pour l’instant source d’espérance et d’un renouveau toujours possible dans la foi en la Vie.

Joyeuses fêtes de Pâques à tous

Abbé Philippe, responsable de l’UP l’Olivier

 

Veillée pascale

Chers frères et sœurs, bien aimés en Christ.

Nous aurions aimé vivre cette veillée avec nos catéchumènes qui se préparent depuis longtemps déjà afin de concrétiser leur parcours et répondre ainsi à l'appel du Seigneur par leur engagement dans la foi et à suivre Jésus, quelle joie pour leurs accompagnateurs, leurs parents et toute notre Unité pastorale dans une même célébration de les accompagner à proclamer notre foi et de chanter Christ Lumière et Christ Ressuscité. Les circonstances particulières que nous vivons font que cela soit remis à plus tard. Que notre foi grandisse en toutes circonstances.

En cette nuit, le chant de l'Exultet nous invite à la joie, voici la nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s'est relevé, victorieux, des enfers. O nuit du vrai bonheur, nuit où le ciel s'unit à la terre, où l'homme rencontre Dieu. Qu'éclate dans le ciel la joie des anges, qu'éclate de partout la joie du monde, qu'éclate dans l’église la joie des fils de Dieu.
En cette nuit, en cette célébration, la plus belle, nos regards croisent le Cierge pascal allumé au feu nouveau, cette lumière vient nous éclairer à travers toute la parole de Dieu.
À la lumière du Christ ressuscité, lumière du monde, l'Ancienne Alliance apparaît comme une préparation et une annonce du Christ venu accomplir l'alliance nouvelle et éternelle.

Il est ressuscité, il vous précède en Galilée.
La Galilée d'aujourd'hui c'est notre humanité, ce sont les hommes qui errent dans les ténèbres du non-sens ou du désespoir. Ce sont ceux qui ignorent qu'il est la Résurrection et la Vie, il se fait proche de chacun.

Le Christ Ressuscité inaugure une nouvelle vie, il est passé des ténèbres à la lumière, c'est-à-dire il ne reste pas enfermé dans le tombeau. Pour les femmes qui arrivent au tombeau à l'aube, c'est un jour de deuil qui se transforme en joie, un ange leur annonce la Résurrection de Jésus, les soldats, images du fonctionnaire indifférent sont bouleversés, les apôtres sont sceptiques. Soyez, sans crainte, je sais que vous cherchez, Jésus le crucifié ; il n'est pas ici, il est ressuscité comme il l'avait dit. L'ange leur dit : « allez dire aux disciples ».
Jésus leur dit : « Allez annoncer à mes frères. » En Jésus, nous sommes des fils de Dieu et donc frères de Jésus, allons à sa rencontre, c'est dès maintenant que commence pour nous, le « premier jour de la semaine », le matin de Pâques, un monde nouveau vient de naître, nous naissons avec lui.

Frères et sœurs bien-aimés, nous sommes au terme d'un carême particulier, à la lumière de tous les événements présents, notre joie est immense, nous savons que ce qui vient d'arriver est important pour l'humanité, un monde nouveau vient de naître, avec le Christ ressuscité, nous naissons nous aussi avec lui, à nous de créer autour de nous un monde nouveau dans lequel, tous nous sommes frères. Alléluia !

Abbé Jean-Robert Mifuku

 

Vendredi Saint

Chers amis,

Le vendredi Saint reste le jour le plus sobre de l’année liturgique, un jour où nous sommes invités à la prière et la méditation. Un jour où nous sommes invités à une certaine retenue même dans nos actes ou notre manière de nous alimenter (c’est un jour de jeûne).

Au cœur du mystère de Pâques se dresse la Croix : signe de l’amour suprême du Christ pour chacun de nous. Alliance ultime entre la terre et le ciel, appel à la foi et à la charité. Dans son acte de don total Jésus accomplit toute l’Écriture. Alors aujourd’hui, chacun chez soi mais en communion de foi vénérons la croix, levons les yeux vers celui qui porte nos péchés. Il nous offre sa vie en abondance. Et remémorons-nous les sept paroles de Jésus en croix. Elles constituent comme un essentiel de la foi et permettent de contempler le Christ en sa Passion.

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46 / Mc 15,34)

« Père pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34)

« Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23,43)

« Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Jn 19,26)

« Femme voici ton fils » (Jn 19,26)

« J’ai soif » (Jn 19,28)

« Tout est accompli » (Jn 19,30)

Oui, à toute l’humanité s’adresse la Passion et la Croix, à tout homme éprouvé, à toute femme dans la souffrance, à tout homme épris de justice, à toute femme habitée par l’amour de ses enfants. La croix recueille tous les cris et toutes les espérances, car la grâce infinie du Seigneur s’y exprime pour chacun de nous.

En ces jours saints tout particulier, puissions-nous vivre de l’Espérance, puissions-nous croire que nul ne peut tuer cette espérance : ni les jugements iniques, ni les supplices, ni le covid-19, ni tout autre chose. L’Espérance réalise l’inimaginable, c’est bien cela que nous rappelle la croix en ce Vendredi Saint 2020.

Abbé Philippe Nauts

 

Jeudi Saint

Chers frères et sœurs,

Nous entrons en ce Jeudi Saint dans le Triduum Pascal, avec Jésus, nous allons vivre et entrer dans « son Heure » ; durant ces trois jours saints, nous célébrons les dons du Seigneur à son Église, l'eucharistie et le sacerdoce. Il nous fait entrer dans sa Pâques, dans le mystère de l'amour qui s'offre jusqu'au bout.

La veille de sa mort, le dernier repas que Jésus partage avec ses disciples prend une tout autre signification, à travers deux gestes qui s’éclairent l'un et l'autre, le lavement des pieds de ses disciples, geste que Pierre ne comprend pas et le partage du pain et du vin qui deviennent son corps et son sang. Ces deux signes deviennent la source et le fondement du commandement de l'amour pour Dieu dans le service du prochain.
Et nous, frères et sœurs, comprenons-nous vraiment ce que Jésus est en train de réaliser. Nous n'y voyons spontanément qu'un appel à nous mettre au service les uns les autres, puisque Jésus lui-même nous y invite « C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous le fassiez, vous aussi. » Jésus se dévoile au travers de ce geste. Au cours de ce dernier repas rituel qui commémore la libération d’Égypte.

L’Évangile de Jean, qui est construit autour des sacrements, et qui développe longuement l'enseignement de Jésus au cours de la dernière cène, est pourtant le seul qui ne nous rapporte pas explicitement l'institution de l'Eucharistie, mais Jésus accomplit un geste réservé aux esclaves en lavant les pieds de ses disciples, je pense qu'aucune parole ne pouvait mieux remplacer ou expliquer mieux et mettre en lumière le lien entre trois grands mystères que nous célébrons en ce Jeudi Saint, l'Eucharistie, la charité fraternelle, et le sacerdoce.
L'eucharistie et la charité fraternelle implique un sacerdoce nouveau, où le prêtre n'est pas un maître, un chef, un directeur comme dans les entreprises et les assemblées humaines, mais un humble ministre des sacrements qui prépare les fidèles à recevoir l'Eucharistie, et qui se met au service du sacerdoce royal de tous les baptisés pour qu'ils puissent tous ensemble avec lui, en Jésus et par Jésus, être médiateurs entre ce monde et le Dieu d'Amour.

Pierre nous rejoint aujourd'hui dans nos traversées des disciples, appartenant à une communauté de frères et sœurs ordonnés au service fraternel, selon le modèle laissé par le Christ.
Que ce temps que nous vivons, nous aide davantage à faire nôtre l'invitation du Seigneur : « c'est un exemple que je vous ai donné afin que vous le fassiez, vous aussi ».

Entrons dans la méditation et le silence de ce mystère d'amour et de la présence du Seigneur en nous et à travers nos fragilités. Amen

Abbé Jean-Robert Mifuku

 

Dimanche des Rameaux

Chers amis,

Ce dimanche inaugure la Semaine Sainte et nous allons célébrer l’ambiguïté de notre foi, les deux faces de ce qui nous habite comme chrétiennes et chrétiens : la joie acclamant celui qui vient nous sauver et la douleur de la croix mettant le Christ à mort dans notre vie.

La liturgie de ce dimanche et la semaine qui va suivre n’auront jamais été aussi proches de nos réalités actuelles. En effet, nos vies sont pour l’instant partagées entre de petits bonheurs et des joies partagées par les techniques actuelles ou un coup de téléphone ou encore une visite à travers une fenêtre ou au bas d’un balcon. La joie et l’admiration pour le personnel soignant, mais aussi tous ceux qui de près ou de loin contribuent au bien-être des gens. Et d’un autre côté nos frustrations d’être confinés, nos coups de colère parce qu’il y a des files interminables, parce que les rayons sont vides. Notre mauvaise humeur à cause de ceux qui ne respectent rien. Et puis la morosité due à nos solitudes, au temps qui devient long.

Avons-nous remarqué cette foule qui suit Jésus et crie de joie à son passage… Mais un peu plus tard, elle va l’insulter. Oui quand tout va bien nous acclamons Jésus, quand tout va mal, nous l’accusons.

Les foules qui accompagnent Jésus vers Jérusalem ont reconnu le Messie. Elles l’acclament, car elles voient en lui l’accomplissement des Écritures. Leur foi contraste avec l’inquiétude des habitants de Jérusalem : « Qui est cet homme ? » En entrant dans cette Semaine Sainte, chacun est invité à sonder son cœur. Suis-je de ces pèlerins venus à Jérusalem pour célébrer la Pâque avec Jésus ou de ces habitants remplis de doutes à son égard ? Dans le récit de la Passion, la vérité du Christ triomphe de toutes les contradictions humaines. Judas trahit le Maître pour trente pièces d’argent, le prix habituel d’un esclave. Lorsque Jésus annonce aux Douze que l’un d’entre eux va le livrer, soudain chacun s’interroge sur sa loyauté envers le Seigneur. En ces temps troublés, Jésus cherche à affermir la foi de ses disciples. Ce pain partagé devient son corps. Et le vin est son sang versé pour une alliance éternelle. Même violente, sa mort aura pour but de leur donner la vie. Malgré le doute et les trahisons, Jésus décide de s’offrir librement. Cette Semaine sainte réconcilie avec Dieu les hommes et les femmes divisés que nous sommes. Elle concerne ceux qui se sont fatigués de prier. Elle rassemble au pied de la Croix tous ceux que les tentations de ce monde ont dispersés. Sur la Croix, Jésus rejoint ceux qui ploient sous le poids de la haine ou du mensonge. L’humilité du Serviteur révèle ainsi la grandeur de notre Dieu. La Passion du Christ ravive notre foi. Elle nourrit notre espérance, car son amour triomphe du péché. En suivant Jésus jusqu’au calvaire, chacun peut ainsi rendre grâce d’avoir été sauvé par lui.

En ces temps difficiles, soyons aussi comme Simon de Cyrène, qui aide Jésus à porter sa croix. Nous sommes comme lui quand nous aidons quelqu’un en difficulté ou encore quand nous prions Jésus et que nous lui disons que nous l’aimons.


Au terme de ce carême, la Parole de Dieu nous invite à nous remettre en question et la semaine qui s’ouvre devant nous, nous aidera par notre prière et nos méditations à trouver le Chemin, la Vérité et la Vie.

Prenons le temps pour lire chaque jour la Parole de Dieu. Prenons le temps de suivre les offices de la Semaine Sainte à la télévision ou sur le net. Nous entrerons ainsi non seulement en communion avec nos sœurs et frères de l’UP l’Olivier, mais aussi avec tous les chrétiens qui vivent cette semaine, malgré le confinement, à Bruxelles, en Belgique et de par le monde.

Même si nous sommes invités à rester chez nous ; nous devons aussi nous oxygéner, alors un but de promenade pour ce Vendredi saint peut être le domaine de la grotte qui est ouvert ou l’église Saint-Pierre qui sera ouverte de 14h00 à 17h00 pour ceux qui désire venir prier individuellement en ce jour particulier (vendredi 10 avril).

L’équipe des nommés s’efforce aussi de prendre des nouvelles de tous ceux qui ne reçoivent pas ce courrier (bien souvent par téléphone). Dans l’ensemble les personnes vont bien, mais je vous demande avec insistance de prier pour les malades et les personnes seules dans les homes et les hôpitaux. De prier pour les familles en deuil qui ne peuvent que brièvement accompagner ceux qu’ils ont aimés et qui sont partis.

Je terminerai par une nouvelle peu réjouissante, mais tout à fait compréhensible, c’est la décision de nos évêques de reporter à l’année pastorale prochaine la célébration des confirmations et premières communions.

Il en va de même pour les baptêmes et les mariages prévus pour les semaines à venir. Tout cela reste difficile pour ceux qui avaient prévu ces événements.

Malgré tout cela demeurons dans l’espérance c’est ce qui nous fait vivre, ‘et notre spécificité de chrétien et ce qui nous permet d’être sel de la terre et lumière du monde.

Bonne Semaine Sainte à tous.

Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier

 

5e Dimanche de Carême

Chers amis,

Sur notre chemin de carême si particulier cette année, ce cinquième dimanche de carême nous encourage à ouvrir nos multiples « tombeaux » et à accueillir le souffle de l’Esprit de Vie qui se répand sans cesse. Car avec la résurrection du Christ nous ne sommes plus sous l’emprise de la chair mais bien sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit habite en nous (Rm 8,8).

Durant cette semaine, j’ai réfléchi au sens de ce que nous vivons pour l’instant en tant que chrétien et je retiens deux idées. Tout d’abord, dans un monde qui commençait à tourner trop vite, la PATIENCE : nous devons en avoir et nous allons encore en avoir besoin, non seulement parce que le confinement reste de rigueur mais aussi parce que l’Eglise par la voix de nos évêques suspend toute célébration publique jusqu’au 19 avril inclus. Patience parce que le jeûne eucharistique devient long. Patience parce que nous n’avons pas l’occasion de nous retrouver en communauté et beaucoup m’ont déjà exprimé des regrets en ce sens. Patience enfin parce que nous demeurons dans l’incertitude du lendemain et que notre espérance en des jours meilleurs semble vaine. Puissions-nous ainsi changer notre regard, je vous livre ainsi un texte qui m’a été envoyé cette semaine :

« C'était en mars 2020 ...
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.
C'était en mars 2020 ...
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe verdissait.
C'était en mars 2020 ...
Les gens ont été mis en confinement pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d'autres valeurs.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s'était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
Mais le printemps ne savait pas. Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l'ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.
Et c'est là que l'été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de vos heures si précieuses.
Surtout restez confiants et gardez le sourire ! »

Une deuxième idée qui me vient à l’Esprit est le défi qui nous est lancé de vivre notre relation à Dieu de manière renouvelée. Comme si le Seigneur nous invitait à être imaginatif et nous devrons l’être pour vivre malgré tout la semaine sainte et la joie de Pâques. Le magnifique récit de ce dimanche peut nous y aider car il est une étape clé de la révélation de Jésus dans l’Evangile de Jean. Comme un miroir, Lazare renvoie chacune et chacun de nous à son destin d’homme et de femme mortel appelé à la vie éternelle. . Le relèvement de Lazare nous montre la victoire de Jésus sur la mort, son ennemie ultime. Tout comme l’aveugle-né de l’évangile de dimanche dernier, Lazare dont le nom signifie « Dieu aide » retrouve son intégrité physique. Témoignage que Dieu est le Dieu des vivants et non des morts. Alors que la mort semble régner à Bergame (Italie) ou en Espagne que nous commençons aussi à compter nos morts, nous pouvons nous étonné avec les disciples de Jésus, Marthe et Marie de l’absence apparemment voulue de Jésus. Un étonnement qui rejoint souvent nos questions et notre perplexité devant les voies de Dieu qui se tait lors de l’agonie de son fils en croix ou ce Dieu qui semble absent alors que nous nous débattons avec notre propre mort ou celle de nos proches. Ou est ce Dieu dont la Bible nous affirme qu’il compatit à nos souffrances et fait siennes nos propres larmes ? Jésus devant la mort de son ami ne cache pas sa tristesse et il pleure. Mais il avait précisé que cette maladie de son ami était en fait orientée vers la gloire de Dieu : en effet la mort de Lazare va être l’occasion pour Jésus au-delà de la douleur de la séparation de révéler la gloire de Dieu. En effet, l’amour de Dieu ne nous épargne pas les vicissitudes de notre condition humaine mortelle, mais que cet amour nous ouvre un au-delà et nous donne la certitude que l’alliance vécue ici-bas ne peut être mise en échec par la mort. Voilà un acte de foi. Une foi qu’exprime Marthe au cœur de cet événement douloureux et qui exprime toute sa confiance. Elle affirme d’abord un « je sais » qui va devenir un « je crois ». Elle passe d’une certitude théorique à la reconnaissance de Celui qui est la Résurrection. Oui Jésus nous sauve par sa résurrection : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas à jamais »

Frères et sœurs demeurons unis dans la prière et soyons source d’espérance pour celles et ceux dont nous prenons soin

Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier

 

4e Dimanche de Carême

Chers amis,

En ce 4ème dimanche de carême nous voici arrivé à la Laetare (mi-carême), à la moitié de notre parcours. Un parcours je l’avoue, cette année, bien particulier, un parcours forcé diront certains, imposé diront d’autre. Mais voyons les choses positivement, nous sommes invités à vivre un carême authentique, une retraite au désert. Nous avons comme thème de carême «Choisir la Vie », n’est-ce pas une invitation à un retour à l’essentiel ? Contraint et forcé par les dispositions imposées par le gouvernement, nous avons le temps, même si pour certains la journées sont longues et que la solitude pèse, nous avons le temps pour la réflexion, pour la prière, la lecture autant d’occasion pour nous d’approfondir notre foi et notre relation à Dieu, en un mot se convertir. Choisir la Vie c’est aussi laisser le Seigneur habiter notre cœur. « Dieu ne regarde pas comme les hommes » : Jésus n’a pas le même regard que les pharisiens. Il voit le cœur de l’homme alors que ces derniers s’arrêtent à l’extérieur. Il est source infinie d’amour et de pardon ; eux s’attachent à une religion du mérite. Elle est grande, notre joie, car le Dieu qui nous aime est plus grand que notre cœur ! Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui portiez son deuil ! Ainsi vous serez nourris et rassasiés de l’abondance de sa joie. (Is 66, 10. 11).

Oui réjouissons –nous de ce temps où nous avons le temps pour vivre une vrai communion les uns avec les autres, même si nous n’avons pas l’occasion de nous voir. Faisons mourir l’adage : « loin des yeux, loin du cœur » et vivons un « loin des yeux, proche du cœur » Prenons des nouvelles les uns des autres, soyons attentifs au plus démuni d’entre nous, parce que seul, âgé, malade. Cette période de confinement est aussi l’occasion de redécouvrir les personnes de nos quartiers qui vivent cette situation et qui ont besoin d’un coup de main pour des courses ou un autre service.

Quelques nouvelles de nos communautés ? Je n’en ai hélas pas beaucoup puisque tout est à l’arrêt. Seules quelques funérailles ont été célébrées en groupe restreint. Même s’il n’y a pas de célébration eucharistique les églises de notre UP sont ouvertes le dimanche aux heures de messes pour permettre à ceux qui le veulent de venir prier. Le domaine de la Grotte Notre-Dame de Lourdes reste aussi accessible et peut toujours être un but de promenade. Dans tous ces lieux bien entendu nous respectons les consignes de sécurité et d’hygiène. En ce qui concerne tout autre information nous nous tenons toujours à votre disposition. Restons aussi à l’écoute des informations pour connaître les dispositions de l’Eglise après le 3 avril.

Enfin, continuons tous aussi à vivre en chrétien et en communion en regardant les célébrations eucharistiques à la télévision, en écoutant RCF, en regardant KTO. Sur internet pour ceux qui sont habiles de cette technologie, Prions en église et Bayard mettent aussi tout une série de choses à notre disposition.

Frères et sœurs, en ces temps qui restent difficiles, restons chez nous, ne perdons pas courage et soyons dans l’espérance. Le Seigneur ne nous laisse pas tomber et nous promet que toute mort est toujours suivi d’une résurrection. Alors soyons des instruments d’espérance pour tous

Que Dieu vous bénisse et vous garde, je prie pour chacune et chacun de vous

Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier

Les célébrations sont annulées. 
N'annulons pas la solidarité.
JE FAIS UN DON POUR HAÏTI
« Ensemble, frères et sœurs, tournons-nous vers le Seigneur.
Et confions-lui, pleins d’espérance, toutes nos demandes
pour nous-mêmes et le monde. »
                                             Prière universelle du 4e dimanche de Carême

Ce week-end, la célébration du 4e dimanche de Carême en paroisse n'a pas lieu. Entraide et Fraternité comprend la nécessité de cette mesure et est en pensée fraternelle avec les communautés chrétiennes. Les célébrations annulées, les collectes du Carême de partage le sont donc aussi. N’annulons pas pour autant notre solidarité avec les pays pauvres. 
 
À situation exceptionnelle, appel exceptionnel
 
Cette année, sans les collectes, les moyens vont cruellement manquer. Si nous ne faisons rien pour pallier cette situation exceptionnelle, la perte financière est estimée à pas moins de 450.000 euros pour les projets de lutte contre la faim et la pauvreté. C’est énorme.

En Haïti, un quart de la population seulement a accès à l'eau potable et près de la moitié vit sous le seuil de pauvreté. Plus de 6000 Haïtiens ont besoin de votre soutien pour lutter contre la faim. Soutenez-les par un don en ligne ou par virement bancaire sur le compte BE68 0000 0000 3434 avec la communication "6573 Carême de partage". 
 
JE FAIS UN DON POUR HAÏTI
Le don de Carême compte parmi les plus beaux des gestes fraternels pour un chrétien. Un immense merci de votre partage.

En ces temps difficiles, nous pensons à vous et à vos proches. Restons plus que jamais unis par la prière et l’esprit de fraternité.

Axelle Fischer, secrétaire générale 

PS : Tout don de 40 € et plus vous donne droit à une réduction fiscale à hauteur de 45 %. Une attestation fiscale vous sera envoyée en avril 2021.

Toutes les données personnelles sont traitées conformément à la loi sur la protection de la vie privée et ne sont ni louées ni échangées. Pour nous signaler des erreurs ou des modifications, contactez-nous : dons@entraide.be ou 02.227.66.80.

 
 

Rue du Gouvernement Provisoire, 32 - 1000 Bruxelles
entraide.be - info@entraide.be 
 

Horaire des célébrations du Carême et de la Semaine Sainte 2020

Jusqu'au 19 avril, toutes les messes sont suspendues dans l'Unité et la rencontre du 21 mars est supprimée, ainsi que les autres réunions.

Mercredi 26 février 2020 : Mercredi des Cendres

  • 09h00 à Don Bosco
  • 09h00 à la Grotte de Notre-Dame de Lourdes
  • 19h00 à Saint-Pierre, en Unité pastorale

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

  • Samedi 4 avril 2020 : 17h00 à la Grotte de Notre-Dame de Lourdes (pas de messe à Saint-Pierre)
  • Dimanche 5 avril 2020 : horaire du dimanche dans les églises

Jeudi Saint – 9 avril 2020 : Célébration de la Cène du Seigneur

  • 19h00 à Sainte-Cécile
  • 19h00 à Notre-Dame de Lourdes

Vendredi Saint – 10 avril 2020 : Chemin de croix et Office de la croix

  • 15h00 chemin de Croix à Notre-Dame de Lourdes
  • 17h00 chemin de Croix en rue (départ de l'église de la Madeleine, place Reine Astrid-Miroir) vers la Grotte de N-D. de Lourdes
  • 19h00 à Saint-Pierre (Office de la croix)

Samedi Saint – 11 avril 2020 : Vigile Pascale

  • 20h00 à Notre-Dame de Lourdes, en Unité pastorale

Dimanche 12 avril 2020 : Jour de Pâques

  • horaire du dimanche dans les églises

Lundi de Pâques - 13 avril 2020 : Lundi dans l'Octave de Pâques

  • 09h00 à la Grotte de Notre-Dame de Lourdes

Journée en Unité pastorale sur le thème d'année "Laudato Si"

Le samedi 21 mars 2020, 10h00 - 17h30 : Notre-Dame de Lourdes
à Notre-Dame de Lourdes : 11h30, accueil et dîner auberge espagnole ; de 14 à 16h30, ateliers au choix pour adultes, jeunes et enfants pour les paroissiens habituels ou occasionnels. Temps de prière après les ateliers et goûter.
Entrée libre pour toute ou une partie de la journée.
Renseignements : Marie-Paule Gendarme 0495/899.466

Carême de Partage

Collecte 1 – 21 et 22 mars 2020 : Comme chaque année, nous sommes invités en ce temps de Carême, temps de conversion, à nous montrer généreusement solidaires avec nos frères et sœurs du Tiers Monde. Entraide et Fraternité est une ONG mandatée par l’Église pour sensibiliser la communauté chrétienne. Elle fait appel à vous pour soutenir les projets qu’elle a sélectionnés à travers le monde. Merci de vous montrer une nouvelle fois très généreux.

Collecte 2 – 04 et 05 avril 2020 : Nous sommes invités à nous montrer à nouveau très généreux en faveur des projets que l’Église soutient dans le Tiers Monde au travers de l’association Entraide et Fraternité, mandatée par l’Église. La collecte de ce jour est donc la seconde collecte de Carême. Merci de votre aide et de votre soutien.


Copyright © 2013 Unité Pastorale l'Olivier (réalisation : Didier Cardolle). Dernière modification : 16 novembre 2020. Mentions légales.